Après plus de cinq ans d'existence et une activité incessante dans la pure ligne des objectifs fixés, BAZE CREOLE constitue encore la référence dans la présentation de soirées "LIVE" mettant en vedette les rythmes antillais et en particulier le KONPA....La fidélité de nos fans est ancrée dans les performances des fidèles représentants: TABOU COMBO, CARIMI, T-VICE, ZENGLEN, TI-KABZY les ont faits vibrer ...Rejoignez-nous et vous ne serez pas déçus....
lundi 21 mai 2012
dimanche 20 mai 2012
RENCONTRE ET ENTRETIEN AVEC ROBERT MARTINO
RECONSTRUIRE HAITI SUR LA BASE DE SES VALEURS!
Samedi dernier, après avoir vécu un moment riche en émotions, je m'apprêtais à me détendre en assistant à un concert de KONPA. BAZE CREOLE avait organisé une soirée avec le groupe T-VICE. Dans l'engrenage de mes activités en faveur de la cause haïtienne, j'ai l'habitude de passer du coq à l'âne avec une facilité de prestidigitateur.En février 2010 déjà, dans le cadre des activités de solidarité avec Haiti, j'avais assisté à un concert de musique classique dans les enceintes sacrée d'une église catholique, puis un concert de hard rock, reggae dans un établissement de divertissement un peu libertin ou l'on ne fumait pas que des cigarette. Ce deuxième concert avait permis de récolter plus de deux milles euros versés à la Croix Rouge française. Samedi dernier donc, j'avais assisté à une rencontre très "sérieuse" dans le cadre des activités commémoratives de la journée de la mémoire de l'esclavage, des traites négrières et de leurs abolitions. Cette année, l'événement s'était revêtu d'une aura particulière en programmant comme l'un des moments forts, cette rencontre qui fit intervenir la fille de Frantz Fanon, la fille de Malcom X et le fils de Steve Biko. Je me suis retrouvé en immersion complète dans cette atmosphère de lutte, d’engagement de revendications, au milieu de ces icones de cette période qui garde encore une contemporanéité accablante. Je crois avoir vécu le moment le plus fort de ma vie de militant engagé. Le soir de ce même jour, je devais enfourcher mon rôle de "press representative de BAZE CREOLE", ce groupe de jeunes haïtiens qui se battent contre vents et marées pour conserver un podium vivant et bien fréquenté pour notre KONPA.
Entre les deux événements, j'accusais une certaine fatigue certes.
La transition se révélait difficile a établir. L'enchainement encore moins facile. Volontairement j'ai traîné la patte. Dans mon subconscient j'aurais bien apprécié un petit coup de fil m'annonçant l'annulation pure et simple de la soirée. J'avais certes fait appel à tout mon potentiel d'inconscience égoïste pour avoir osé vouloir tirer par la fenêtre plus de deux mois de travail de LAURENT, FAUSTIN et REMY.
J'ai certes reçu mon coup de fil. Mais ce fut pour m'avertir que j'étais attendu à 22:30. Moi qui pensais arriver une heure plus tard.
Je me suis empressé pour arriver à l'heure. Comme maître de cérémonie, après le contact avec le groupe, il faudra que je « lance » la soirée.
Je le fais quatre fois par an. Devant à peu de chose prêt, le même public. Donc, il faut rénover, inventer, innover.
Après les remerciements de rigueur, il faut magnifier et glorifier le groupe.
Sans trop savoir pourquoi, il m'était venu à l'idée de parler un peu de ROBERT MARTINO, père de ROBERTO et RENALDO. Je n'avais pas encore très clair en tête ce que j'allais dire mais l'idée c'était de faire comprendre que ces deux jeunes n'étaient pas arrives a la musique par hasard. Qu'ils avaient été pétris dans un moule de maitre!
Je suis donc arrivé un peu après 22:30. Faustin me fit vite comprendre qu'il allait avoir besoin de moi pour "gérer" le groupe. Je demandai des explications sur ma "gestion". Les réponses obtenues me laissèrent dans un flou. J'ai donc compris que les gars de Baze Creole avaient besoin d'un coup de main.
Le groupe avait en effet fait le déplacement en grand nombre. Des personnalités de la logistique gravitaient autour des musiciens qui restaient un peu à l'écart tout en restant disponible.
Quand je fus présenté comme maitre de cérémonie, bon nombre d'entre eux manifestèrent leur disponibilité au cas où.
Pendant la présentation et le court dialogue avec le staff, j'ai observé quelque mètres plus loin, une silhouette qui attira mon attention. Sexe masculin. La soixantaine passée, arborant un petit chapeau de feutre. Teint métissé. En discutant j'ai fait un geste du doigt vers cet homme.
- oui me répondit mon interlocuteur. C'est lui...
je l'interrompis, la voix teintée de l'émotion d'un gamin face à son idole, son Mickey. - ROBERT MARTINO, Criai-je!
Dès cet instant je me suis dit que j'allais passer une véritable agréable soirée.
Samedi dernier, après avoir vécu un moment riche en émotions, je m'apprêtais à me détendre en assistant à un concert de KONPA. BAZE CREOLE avait organisé une soirée avec le groupe T-VICE. Dans l'engrenage de mes activités en faveur de la cause haïtienne, j'ai l'habitude de passer du coq à l'âne avec une facilité de prestidigitateur.En février 2010 déjà, dans le cadre des activités de solidarité avec Haiti, j'avais assisté à un concert de musique classique dans les enceintes sacrée d'une église catholique, puis un concert de hard rock, reggae dans un établissement de divertissement un peu libertin ou l'on ne fumait pas que des cigarette. Ce deuxième concert avait permis de récolter plus de deux milles euros versés à la Croix Rouge française. Samedi dernier donc, j'avais assisté à une rencontre très "sérieuse" dans le cadre des activités commémoratives de la journée de la mémoire de l'esclavage, des traites négrières et de leurs abolitions. Cette année, l'événement s'était revêtu d'une aura particulière en programmant comme l'un des moments forts, cette rencontre qui fit intervenir la fille de Frantz Fanon, la fille de Malcom X et le fils de Steve Biko. Je me suis retrouvé en immersion complète dans cette atmosphère de lutte, d’engagement de revendications, au milieu de ces icones de cette période qui garde encore une contemporanéité accablante. Je crois avoir vécu le moment le plus fort de ma vie de militant engagé. Le soir de ce même jour, je devais enfourcher mon rôle de "press representative de BAZE CREOLE", ce groupe de jeunes haïtiens qui se battent contre vents et marées pour conserver un podium vivant et bien fréquenté pour notre KONPA.
Entre les deux événements, j'accusais une certaine fatigue certes.
La transition se révélait difficile a établir. L'enchainement encore moins facile. Volontairement j'ai traîné la patte. Dans mon subconscient j'aurais bien apprécié un petit coup de fil m'annonçant l'annulation pure et simple de la soirée. J'avais certes fait appel à tout mon potentiel d'inconscience égoïste pour avoir osé vouloir tirer par la fenêtre plus de deux mois de travail de LAURENT, FAUSTIN et REMY.
J'ai certes reçu mon coup de fil. Mais ce fut pour m'avertir que j'étais attendu à 22:30. Moi qui pensais arriver une heure plus tard.
Je me suis empressé pour arriver à l'heure. Comme maître de cérémonie, après le contact avec le groupe, il faudra que je « lance » la soirée.
Je le fais quatre fois par an. Devant à peu de chose prêt, le même public. Donc, il faut rénover, inventer, innover.
Après les remerciements de rigueur, il faut magnifier et glorifier le groupe.
Sans trop savoir pourquoi, il m'était venu à l'idée de parler un peu de ROBERT MARTINO, père de ROBERTO et RENALDO. Je n'avais pas encore très clair en tête ce que j'allais dire mais l'idée c'était de faire comprendre que ces deux jeunes n'étaient pas arrives a la musique par hasard. Qu'ils avaient été pétris dans un moule de maitre!
Je suis donc arrivé un peu après 22:30. Faustin me fit vite comprendre qu'il allait avoir besoin de moi pour "gérer" le groupe. Je demandai des explications sur ma "gestion". Les réponses obtenues me laissèrent dans un flou. J'ai donc compris que les gars de Baze Creole avaient besoin d'un coup de main.
Le groupe avait en effet fait le déplacement en grand nombre. Des personnalités de la logistique gravitaient autour des musiciens qui restaient un peu à l'écart tout en restant disponible.
Quand je fus présenté comme maitre de cérémonie, bon nombre d'entre eux manifestèrent leur disponibilité au cas où.
Pendant la présentation et le court dialogue avec le staff, j'ai observé quelque mètres plus loin, une silhouette qui attira mon attention. Sexe masculin. La soixantaine passée, arborant un petit chapeau de feutre. Teint métissé. En discutant j'ai fait un geste du doigt vers cet homme.
- oui me répondit mon interlocuteur. C'est lui...
je l'interrompis, la voix teintée de l'émotion d'un gamin face à son idole, son Mickey. - ROBERT MARTINO, Criai-je!
Dès cet instant je me suis dit que j'allais passer une véritable agréable soirée.
Cette fois-ci, il fallait accueillir et recevoir
T-VICE. Le groupe de KONPA le plus populaire et le plus en vogue.
En effet j'étais attendu depuis l'après midi au
moment du repas avec le groupe. J'avais simplement fait semblant d'oublier.
Je me suis dirigé
sans plus tardé vers lui. Je lui serrai la main en lui disant tout le bien que
cela me procurait de me trouver face à « ce monstre sacré de la musique
populaire haïtienne. De là va s’enclencher un entretien informel qui va mettre
à jour, le musicien, le citoyen soucieux, le compatriote haïtien qui souffre
comme des millions de nos concitoyens.
Dr Jonas JOLIVERT
Mai 2012
(A SUIVRE)
mercredi 16 mai 2012
QUAND HAÏTI RÉSONNE A MARSEILLE A TRAVERS SON KONPA DIREK
La dernière prestation d'un groupe jouant du KONPA live à Marseille remonte à
Janvier. Ce fut un orchestre peu connu dans le milieu konpaphile de France et
de la région. BAZE CREOLE, LA
RÉFÉRENCE, avait encore une fois fait le pari. Laurent,
Faustin et Rémy avaient assumé et accepté le risque. Il s’agissait du groupe
GABEL. GABEL n'avait pas déçu et avait délivré une prestation d'une très belle
facture.
Cependant les amateurs de konpa retenaient leur soif, camouflaient leurs envies dans l'expectative du prochain show. Il était certes inconcevable que l'un des groupes phares dans l'expression musicale haïtienne ne foulât le podium Baze créole ce printemps.
Cependant les amateurs de konpa retenaient leur soif, camouflaient leurs envies dans l'expectative du prochain show. Il était certes inconcevable que l'un des groupes phares dans l'expression musicale haïtienne ne foulât le podium Baze créole ce printemps.
On le
sait trop bien, CARIMI, TVICE, DJAKOUT pour ne citer que ceux-là, sont souvent
en tournée en France pour cette période.
En mai 2012, il fallait braver la morosité d'une crise financière cachée par une campagne électorale teintée de pseudo grivoiseries. Il fallait aussi tenir compte de l'incertitude qu'inspirent un nouveau président et son nouveau gouvernement.
En contournant bon nombre de petits obstacles, BAZE CREOLE accepta T-VICE.
Sans l'ombre du moindre doute, dans l'univers des groupes qui sillonnent le firmament français, ils sont deux à bénéficier une sympathie incontestée du public: T-VICE et CARIMI.
En mai 2012, il fallait braver la morosité d'une crise financière cachée par une campagne électorale teintée de pseudo grivoiseries. Il fallait aussi tenir compte de l'incertitude qu'inspirent un nouveau président et son nouveau gouvernement.
En contournant bon nombre de petits obstacles, BAZE CREOLE accepta T-VICE.
Sans l'ombre du moindre doute, dans l'univers des groupes qui sillonnent le firmament français, ils sont deux à bénéficier une sympathie incontestée du public: T-VICE et CARIMI.
Heureux
celui qui soit capable de trouver des critères pour établir une hiérarchie
entre les deux.
Je dirais-en chuchotant (une opinion très personnelle)- que T-VICE semble prendre une discrète tête d'avance car dans la région les Martino ont participé en Juillet dernier au Festival International "Salsa tong".
Quel promoteur sérieux refuserait de présenter un groupe avec le prestige de T-VICE.
Le contrat a été signé assez tard. Laissant une marge de manœuvre assez réduite pour tout ce travail en coulisse qui conditionne la réussite d'une soirée.
Laurent, Faustin et Rémy ont travaillé durement, laissant très peu de place au hasard. Ils ont offert à leur public un met succulent servi sur un plat doré.
Je dirais-en chuchotant (une opinion très personnelle)- que T-VICE semble prendre une discrète tête d'avance car dans la région les Martino ont participé en Juillet dernier au Festival International "Salsa tong".
Quel promoteur sérieux refuserait de présenter un groupe avec le prestige de T-VICE.
Le contrat a été signé assez tard. Laissant une marge de manœuvre assez réduite pour tout ce travail en coulisse qui conditionne la réussite d'une soirée.
Laurent, Faustin et Rémy ont travaillé durement, laissant très peu de place au hasard. Ils ont offert à leur public un met succulent servi sur un plat doré.
Dès les
premiers accords, les Martino confortèrent leur titre de « Maître du
béton ». Les murs de la salle principale du FLORIDA PALACE vibrèrent sous
les assauts musicaux et le rythme
endiablé de l’orchestre mené par le plus
jeune des deux frères.
Ceux qui
ont l’habitude de voir T-VICE on stage ont remarqué qu’il y avait un guitariste
en plus. Un homme discret, avec une aura d’aîné-patriarche de groupe, faisait
des gammes avec une facilité déconcertante.
Oui, il
était là. Oui il avait été annoncé comme Guest star. L’immense ROBERT MARTINO.
Celui des difficiles de Pétion-Ville. Celui de TOP VICE. Le présentateur de la
cérémonie avait annoncé sa présence avec beaucoup d’émotion.
Le
premier st qui dura plus de deux heures se termina avec un medley des hits des
Difficiles de Pétion Ville avec ROBERT ARTINO en vraie virtuose.
Pendant
la durée du Concert, T-VICE aura maintenu en alerte une foule conquise par sa
musique, son konpa.
Alors
qu’ils célèbrent leur vingtième année d’existence, ce groupe qui dès sa
création a occupé les devants de la scène musicale populaire d’Haïti a montré
qu’il pouvait fièrement s’adjuger une expérience vieille de vingt ans.
Ceci a
été ressenti lors du contact hors stage avec les musiciens. La starisation semblait
les intéresser très peu. Et hors stage ils furent des humains soucieux de la situation de leur pays et du monde.
A la fin
du concert, les fans ont eu un long moment de partage avec chacun des intégrants du groupe.
Ce fut
un concert réussi pour les amateurs du konpa.
Un pari
gagnant pour Baze créole qui choisit toujours l’excellence comme guide.
C’est
très rassurant quand Haïti résonne à l’étranger à travers son konpa
direk !
16/05/2012
Jonas
JOLIVERT
PR BAZE
CREOLE
mardi 15 mai 2012
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